vendredi 28 juin 2013

FOYERS AMÉLIORÉS POUR REGAGNER LA VIE

Le mois de  Septembre 2012 l’Oseper à démarrer à Kinshasa un nouveau projet que  s'appelle: “The alternative economy: social enterprise as a factor in environmental protection and social reintegration of street youth”. Traduit en français : "L'économie alternative: l'entreprise sociale comme un facteur de protection de l'environnement et de la réinsertion sociale des jeunes de la rue rue".
Ce projet s'inscrit dans le contexte de la ville de Kinshasa comme un défi, parce que c'est un investissement social  d'une importance stratégique pour le développement de l'environnement de la ville et aussi pour donner l'occasion aux  jeunes de l'Oseper d'apprendre d'un métier.
Le projet comprend la construction des foyers améliorés par les  garçons et filles de la rue  qu'ont suivie un cours de formation spécifique au Centre de formation professionnelle « Don Guanella » de Limete. L’objectif sera la création de micro-entreprises et la vente des produits réalisés.  Cette opération sera utile pour assurer aux enfants leur pleine autonomie et regagner le contexte social dont ils ont été enlevés.
PEINTURE  ET  MUSIQUE  AVEC  LES  ARTISTES  AMERICAINS

Pour le père Luigi Guanella les activités artistiques, expressives, le loisir et le sport sont des occasions qui révèlent les sentiments de l’esprit, elles créent des liens d’amitié, éloignent la tristesse et la mélancolie, rendent animé le milieu  et rendent plus serein et moins  monotone le rythme quotidien. 
Ce détail important assume pour les sujets en âge d’adolescence le jeu, qui ne répond pas seulement aux besoins des moteurs, mais même à ceux perceptifs, imaginés et intellectuels. Donc,  ces différentes activités sont utiles et adaptées à chaque catégorie de personne. Le jeu et le sport dans ses diverses manifestations sont moyens de formation à la maîtrise de soi et à l’engagement, un instant de libération positive des tensions intérieures et de développement physique.
Quinze jours d’activités ludiques-expressives (peinture et musique) ont étés organisés pendent le mois de Mai avec les enfants de l’Oseper. Les photos montrent les dessins de l'ambulance et du portail d’entrée du centre Esengo réalisé par les enfants des Centres Esengo, Point d’eau, Boboto et Anuarite et les artistes américains. Les enfants ont voulu lancer différents messages : respect de l’enfant, valeur de la famille,  parents respectez vos enfants, la paix. 

jeudi 27 juin 2013


 LA PRINCESSE CAROLINE DE MONACO EN  VISITE A L'OSEPER 


S.A.R. la Princesse de Hanovre qui se trouvait en République Démocratique du Congo du 6 au 8 juin 2013 dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo a souhaité à cette occasion aller à la rencontre des enfants des rues de Kinshasa et s'entretenir avec les acteurs locaux de la protection de l'enfance.
On estime qu'aujourd'hui entre 20 000 et 25 000 enfants vivent dans la rue à Kinshasa. Abandonnés par leurs parents, fugueurs ou parfois nés dans la rue, ces enfants survivent péniblement dans des conditions difficiles, en proie à la violence, à la délinquance et à la prostitution.
Dans un pays où 87 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, certaines familles font le choix d'abandonner leurs enfants. D'autres encore, qualifiés « d'enfants sorciers », sont rejetés par leurs familles.
La Princesse de Hanovre et M. Jérôme Froissart, Secrétaire Général de l'AMADE Mondiale, ont également visité les 3 structures suivantes dédiées à la prise en charge des enfants des rues:  
  • Le Centre OSEPER (Œuvre de Suivi, Éducation et Protection des Enfants de la Rue), structure d'accueil et l'hébergement d'enfants  dont les activités englobent la prévention, l'accompagnement psychosocial, la scolarisation, la formation professionnelle et la réunification familiale.
  • Le Centre ORPER (Œuvre de Reclassement de et Protection de l'Enfant de la Rue), qui assure l'accueil et l'hébergement d'enfants de 6 à 13 ans, et aspire à leur réinsertion familiale et socioprofessionnelle. 
  • Le Centre VTA (Vivre et Travailler Autrement), dédié à la prise en charge exclusive de jeunes filles âgées de 6 à 18 ans en grande détresse. 

Avec notre fille Sosthène


vendredi 17 mai 2013

O.S.E.P.E.R.

La R.D.C. est le premier pays francophone en Afrique à accueillir l’œuvre don GuanellaOSEPER. En effet, c’est en 1996 que les premiers missionnaires arrivaient à Kinshasa. Les principaux objectifs de cette mission consistaient à étudier la situation locale pour faire face  aux besoins particuliers de la population, réaliser des interventions tournées vers la rupture socio-familiale des enfants de la rue et les réinsérés en famille après les avoir dotés d’une base pour affronter le futur. Peu à peu, avec la constitution de notre association OSEPER, ont été ouvertes les premières structures d’accueil et d’hébergement.

L’Œuvre de Suivi, d’Education et de Protection des Enfants de la Rue,  a pour but  fondamental  la réinsertion familiale et sociale des Enfants et Jeunes de la rue  de la ville de Kinshasa. Elle fait partie de l'ASBL "Congrégation des Serviteurs de la Charité - Œuvre Bienheureux Luigi Guanella", reconnue par l'État de la République Démocratique du Congo par l’octroi de la personnalité Juridique n° 314/CAB/MIN/J1GS 2003 du 20 mars 2003.  Cette Œuvre est aussi une expression de l'Église catholique.

LES ENFANTS  DANS LA VILLE DE KINSHASA 

Dans la ville de Kinshasa le nombre des enfants dans la rue estimé est autour de 20.341 dont 8950, soit 44%, sont des filles (Enquête  Reejer 2010), les nombres des OEV  est autour de 36.000 (Enquête Reejer/Unicef, 2006) mais la dernière étude (Ministère des Affaires Sociales et Unicef dans le cadre de RAAP, Juin 2009) considère comme étant des OEV le 18% des enfants de la ville province capitale de la RDC. On retrouve un taux plus élevé des OEV dans les communes périphériques de la ville, notamment les zones périurbaines/ semi rurales. Dans la rue, on distingue deux tranches d’âge particulièrement en péril par rapport à une possible réinsertion socio – économique : il s’agit des adolescents et des jeunes. En effet, les enfants, lorsque qu’ils dépassent l’âge de 15 ans, ne sont plus acceptés dans les centres ouverts, n’ont plus de point de repère et souvent se livrent à la délinquance et à la prostitution; dans ces conditions la réunification familiale et la scolarisation n’est pas possible.

A travers les structures d’accueil locales privées et publiques et l’appui international environ 2.000 mineurs (données COPERF/ Reejer) reçoivent des services de base (nourriture, soins de santé, accès à l’eau, un abri pour la nuit) et un accompagnement à la réunification familiale (centres ouverts). Une minorité reçoit un appui à la scolarisation ou à la réinsertion socio-économique, étant donné les coûts et la longue durée que la scolarisation ou l’appui à l’insertion professionnelle requièrent.